Histoires de réussite
Société de Transport de Montréal (STM)
Sommaire
Les réseaux de transports publics – bus, trains, métros, etc. – disposent d’un large éventail d’actifs complexes, à la fois mobiles et immobiles. Les améliorations, les expansions et la mise en œuvre de nouveaux actifs deviennent des projets d’ingénierie complexes, impliquant un volume importants d’informations et de documents.
Les méthodes manuelles et l’utilisation de documents papier pour gérer ces informations et ces modifications sont peu fiables et inadaptés, ce qui peut conduire les ingénieurs à utiliser des informations obsolètes. Cela engendre des reprises, des augmentations de coûts, des dépassements de délais et des livrables non conformes aux spécifications. Cette situation peut être gérée de façon beaucoup plus adéquate grâce au logiciel de gestion des informations d’ingénierie Accruent Meridian. De ce fait, les projets ont plus de chances de respecter les principaux indicateurs clés de performance (ICP) en matière de respect des délais, du budget et des spécifications.
La gestion des informations d’ingénierie réduit les reprises et contribue à garantir l’achèvement des projets en respectant les délais, les budgets et les échéances. Les équipes d’ingénierie de La Société de Transport de Montréal utilisent Accruent Meridian pour la gestion de l’information et l’automatisation des processus d’affaires, en remplacement des méthodes manuelles inadaptées et peu fiables. |
Société de Transport Montréal
Le transport en commun existe à Montréal depuis plus de 150 ans, depuis les tramways tirés par des chevaux en 1861. La Société de Transport de Montréal (STM) est devenue une société publique en 1951 avec pour mission d’offrir aux Montréalais un service de transport rapide, fiable et économique. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 11 000 employés.
Une grande infrastructure avec des actifs complexes
Depuis ses débuts en 1861, la STM s’est développé pour inclure quatre lignes de métro avec 68 stations et plus de 1 000 voitures. Le système de bus comprend 186 lignes de bus et plus de 2 000 véhicules. Son service de transport adapté compte 80 minibus et autres services de taxi pour les personnes à mobilité réduite. L’infrastructure est largement répartie dans toute la ville, y compris les lignes de chemin de fer, les appareils de commutation, la signalisation, les gares de triage, les ponts, les stations de billetterie, les arrêts d’autobus, les dépôts, les garages, les bureaux, etc. La STM possède une grande variété d’actifs complexes.
Innovation
Utilisés pour la première fois à Paris, en France, en 1951, puis à Montréal, au Canada, en 1966, les trains de voyageurs utilisent des roues avec des pneus en caoutchouc pour une meilleure traction et des roues en acier de chemin de fer traditionnel pour le guidage dans les aiguillages conventionnels. Montréal possède des collines escarpées dont les pentes dépassent les capacités des seules roues en acier. Des projets d’ingénierie et d’entretien sont réalisés dans l’ensemble de l’infrastructure des bus et des trains. L’atelier d’entretien effectue des mises à niveau et des réparations pour les trains.
Un plan d’investissement important
Le » Plan stratégique organisationnel 2025 » de la STM présente une stratégie sur 10 ans, incluant de nombreux projets de bus et de métro. Le plan d’investissement de 8 milliards de dollars canadiens pour la période 2015 à 2025 est axé sur l’amélioration de l’expérience du transport des clients. Le plan amorce un virage qui vise à améliorer l’expérience client, tant sur le plan qualitatif, que quantitatif. Des initiatives environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), comme la conversion aux autobus électriques, sont également prévues.
Obstacles à l’exécution des projets
Le plan stratégique inclut de nombreux projets d’ingénierie, de fabrication de matériaux, de modernisation et d’acquisition de nouveaux actifs. La réussite de ce plan passe par un examen des outils logiciels d’ingénierie de la STM.
Exécution des projets d’ingénierie
L’exécution du plan inclut un ensemble complexe de projets d’ingénierie planifiés, avec des pénalités financière en cas de retard. Une étude de McKinsey a montré que 98% des projets sont terminés avec un retard et un dépassement de budget. De toute évidence, cette mauvaise performance aurait un impact négatif important sur le plan stratégique de la STM.
Vaste écosystème pour les projets d’ingénierie
La STM fait appel à de nombreux entrepreneurs, dans le cadre de divers projets concernant les trains, les bus, les stations et les infrastructures connexes. Cet écosystème comprend environ 20 grands entrepreneurs, des centaines de petits entrepreneurs et leurs sous-traitants. Les ingénieurs et entrepreneurs individuels entrent et sortent progressivement d’un projet au cours de sa durée de vie de 5 à 8 ans.
Les méfaits des données d’ingénierie mal gérées
Le stockage et la gestion des informations d’ingénierie à l’aide de documents papier, dans des classeurs sont problématiques. Les ingénieurs passent généralement 30% de leur temps à chercher des informations, ce qui a un impact négatif sur la productivité. Trop souvent, ils se retrouvent également avec d’anciennes versions. Probablement en raison de vieille habitudes de stocker des copies papier dans les classeurs, les différents départements d’ingénierie fonctionnant en silos, stockent leurs copies des dessins avec leurs propres annotations. Malheureusement, les anciennes versions des documents sont conservées et les annotations ne sont pas partagées.
Lorsqu’un département d’ingénierie édite un document ou apporte une modification qui affecte les dossiers d’un autre département, la modification reste locale et n’est pas connue des autres. Les documents papier et les fichiers Adobe stockés sur un serveur ne permettent pas d’automatiser les processus opérationnels de synchronisation entre les différents intervenants. Les processus manuels – comme se rappeler d’envoyer un courriel – échouent souvent. Ce problème s’amplifie avec l’écosystème de contractants et de sous-traitants impliqués dans un projet. Des données d’ingénierie mal-gérées conduisent à l’utilisation d’informations obsolètes, à des reprises, à des retards de calendrier et à des dépassements de coûts.
Une mauvaise gestion de l’information nuit aux indicateurs clés de performance d’un projet
La principale cause de la mauvaise performance d’un projet est l’utilisation d’informations et de documents techniques obsolètes. Cela entraîne de nombreux problèmes, notamment des commandes des mauvais matériaux, la fabrication de composants non conformes aux spécifications, des erreurs de construction et toute une série d’autres problèmes. La remise en état nécessite des retouches qui ajoutent des coûts et créent des retards dans le calendrier. Parfois, la reprise ne permet pas de rétablir complètement le travail, dans le respect des spécifications, ce qui entraîne des problèmes au niveau de la conception. Les indicateurs clés de performance du projet – respect des délais, du budget et des spécifications – sont remis en cause.
Facilitateur de la modernisation
L’exécution d’un projet dans le respect des principaux indicateurs clés de performance (ICP) communs – respect des délais, du budget et des spécifications – exige que tous les participants soient sur la même longueur d’onde et utilisent des informations à jour. Cela inclut ingénieurs, fournisseurs et sous-traitants de la STM.
Informations techniques courantes
Les informations sur les actifs changent plusieurs fois au cours de leur cycle de vie, de sa création jusqu’à sa fin de vie, en passant par son exploitation et sa maintenance. Les données relatives à l’actif sont transmises de nombreuses fois, par les entreprises d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction, les partenaires de la chaîne d’approvisionnement, les propriétaires-exploitants et en interne, au sein de chacune de ces organisations. Des données précieuses peuvent être perdues, mal interprétées ou mal saisies. Les données relatives aux étiquettes et aux équipements sont difficiles à gérer, car elles sont souvent dans des formats différents, existent dans des applications et des systèmes divers, et sont transmises par des moyens différents. Les conventions d’appellation de fichiers et la hiérarchisation des actifs créent des risques d’erreurs additionnels.
La gestion des informations sur les actifs est difficile entre des organisations fragmentées avec des flux de travail et des indicateurs clés de performance indépendants. Les données fragmentées se retrouvent souvent dans des groupes ou des fonctions qui ne favorisent pas les échanges de données et fonctionnent en silos. Ce dysfonctionnement concerne généralement le processus de conception/construction des actifs entre les fonctions d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction. Il se produit également pendant la phase d’exploitation et de maintenance du cycle de vie d’un actif pour l’ingénierie de fiabilité, la maintenance, l’ingénierie de contrôle, etc. Un référentiel commun de stockages de l’information sur les actifs permet de surmonter ces obstacles, en reliant les silos pour donner accès aux données et aux informations. Cela permet d’obtenir une vue intégrée des informations, de la documentation et des données relatives aux biens, tout au long de leur cycle de vie, dans des perspectives fonctionnelles traditionnellement cloisonnées.
Adapter les types d’utilisateurs
La STM a organisé l’accès aux données d’ingénierie, via les dispositifs de mobilitédes outils mobiles, selon trois types d’utilisateurs :
- Utilisateur d’une application logicielle d’ingénierie
- Technicien exécutant un ordre de travail
- Utilisateur occasionnel, y compris les sous-traitants et la direction
Chaque type d’utilisateur dispose de permissions spécifiques correspondant à son rôle. Cela comprend l’organisation, les emplacements au sein de cette organisation, l’emplacement physique et les niveaux d’autorisation. Les autorisations ont deux choix : accès en lecture/écriture ou en lecture seule, ce qui ne permet pas de modifier les données.
Automatisation des processus d’entreprise
L’exécution des processus d’affaires implique la communication entre les différentes équipes. Par exemple, une modification de la stratégie au niveau de la maintenance d’un actif, par l’équipe chargée de la fiabilité, entraîne des changements nécessaires dans d’autres départements, tels que la maintenance ou les inspections. Les approches manuelles, telles que les courriels, les appels téléphoniques ou les bons de travail papier ne sont pas fiables, ce qui conduit souvent à des erreurs et à la poursuite de l’ancienne façon de faire les choses. L’automatisation des processus d’entreprise permet de s’assurer que les alertes sont transmises aux bonnes personnes et que les mesures nécessaires peuvent être confirmées. En outre, un tableau de bord permet de visualiser les alertes ouvertes.
Mise en œuvre de Meridian
Depuis plus de 20 ans, SolidCAD travaille conjointement avec les équipes de la STM pour mettre en œuvre, soutenir et former les ressources avec Meridian.
Le fait d’être le plus important partenaire d’Autodesk et le seul partenaire d’Accruent Meridian au Canada a apporté une grande valeur à STM, car SolidCAD a été en mesure de fournir des configurations sur mesure aux différents départements d’ingénierie de la STM. Des logiciels tels qu’AutoCAD, Civil 3D, Inventor ou même Revit sont largement utilisés et les formats de fichiers générés sont gérés dans Meridian.
Intégration d’AutoCAD
L’application Meridian de la STM est intégrée à AutoCAD. Lorsqu’un ingénieur ouvre un document dans AutoCAD, le fichier provient du serveur Meridian. Les modifications sauvegardéesdans Meridian à l’issue du processus d’édition.
Conclusion
La STM utilise Accruent Meridian depuis 2001. Avec chaque nouveau projet, son utilisation s’est étendue et englobe maintenant 12 différents départements d’ingénierie , pour une grande variété d’actifs – bus, trains, lignes et infrastructures. Meridian permet de réduire considérablement l’utilisation de la mauvaise version du document et les reprises associées. Cela a également amélioré la productivité de l’ingénierie, en éliminant presque totalement la recherche d’informations. La réduction des reprises et l’amélioration de la productivité des ingénieurs permettent de livrer les projets à temps, dans le respect du budget et des spécifications.
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